Le gouvernement de transition du Burkina Faso, dirigé par le président Ibrahim Traoré, a pris des mesures fermes en ordonnant, le 19 novembre 2024, le gel des biens et ressources économiques de plusieurs personnalités influentes, dont l’ancien président Paul-Henri Damiba. Un arrêté ministériel signé par le ministre de l’Économie, Aboubacar Nakanabo, a ciblé au moins 113 personnes physiques et deux personnes morales, parmi lesquelles des figures politiques, militaires, ainsi que des journalistes et anciens députés.
Lire aussi : Mali : Choguel Maïga s’exprime suite à son limogeage
Parmi les personnalités sanctionnées, Paul-Henri Damiba, l’ex-président déposé en 2022 après un coup d’État, et plusieurs ex-ministres et officiers militaires, dont le général de gendarmerie Djibril Bassolé, figurent en tête de liste. Ces mesures sont prises dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme et la déstabilisation du pays, au moment où le Burkina Faso est confronté à une recrudescence des attaques terroristes. Selon le gouvernement, ces individus sont accusés de participer à des actes terroristes ou de financer de telles activités.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLes sanctions sont renouvelables tous les six mois et visent également des groupes armés terroristes opérant dans la région, tels que le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), le Front de libération du Macina, et Al-Qaïda au Maghreb islamique. Ces mesures s’inscrivent dans un effort plus large pour freiner l’insécurité croissante, un défi majeur pour le Burkina Faso, qui subit depuis plusieurs années des attaques dévastatrices. Le gouvernement espère ainsi couper les sources de financement des groupes terroristes et affaiblir leurs capacités d’action sur le terrain.