Congo : Quelle utilisation pour les 43 millions de dollars accordés par le FMI ?

Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment approuvé l’octroi d’environ 43 millions de dollars en faveur du Congo dans le cadre de la facilité élargie de crédit initiée en 2022. Cette approbation survient après quatre révisions du programme triennal, mettant en lumière l’efficacité des réformes structurelles entreprises par le pays.

Le journaliste économique Alphonse Ndongo a expliqué que le rôle du FMI va au-delà de l’apport direct de fonds pour le développement. « Le FMI nous permet de soigner la qualité de notre signature, » a-t-il déclaré. En d’autres termes, le soutien du FMI améliore la crédibilité du Congo sur le marché financier international, facilitant ainsi la levée de fonds nécessaires. Malgré une inflation légèrement au-dessus de la norme communautaire de 3 % à 3,7 %, cette amélioration est perçue comme un signe positif au niveau macroéconomique.

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Toutefois, cette approbation ne fait pas l’unanimité. Certains membres de la société civile et acteurs politiques congolais expriment des réserves, notamment en matière de gouvernance. Clément Mierassa, président du Parti social-démocrate congolais, critique les insuffisances dans les réformes majeures nécessaires pour sortir le pays de la crise. « Avec un indice de perception de la corruption de 22/100, rien n’a été fait. Les retraités ont 41 mois d’arriérés de pension, les étudiants ont 3 ou 4 ans d’arriérés de bourse, l’université Marien Ngouabi est en grève. C’est le fait de la mauvaise gouvernance, » a-t-il déploré.

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Selon le FMI, la croissance congolaise devrait atteindre environ 3,5 %, des chiffres encourageants qui ne reflètent cependant pas encore le quotidien difficile de nombreux Congolais. Beaucoup estiment être les premiers à souffrir des réformes structurelles imposées par le FMI. En revanche, le gouvernement congolais se veut rassurant, promettant des améliorations significatives d’ici l’année prochaine.

Cette situation souligne le défi constant de concilier les exigences macroéconomiques et les attentes de la population. Alors que le soutien du FMI est crucial pour stabiliser et crédibiliser l’économie du Congo, des efforts soutenus en matière de gouvernance et de transparence restent indispensables pour garantir que les bénéfices des réformes atteignent tous les niveaux de la société.

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