Le Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) a vivement réagi suite à l’enlèvement de Charles Rodel Dosso, ancien ministre et Secrétaire général adjoint (SGA) du parti, en charge de la mobilisation de la société civile. Selon un communiqué publié le 5 octobre, l’ex-ministre a été enlevé à son domicile par un commando d’hommes armés et encagoulés, en présence de sa famille. Ces individus auraient affirmé être en mission officielle pour le gouvernement, sans toutefois présenter de mandat d’arrêt.

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Le PPA-CI dénonce fermement cet acte qu’il qualifie de « dérive dictatoriale ». Charles Rodel Dosso ainsi que deux de ses collaborateurs ont été emmenés vers une destination inconnue, suscitant l’indignation au sein de son parti. Le PPA-CI critique ce qu’il considère comme des pratiques dignes « d’un autre âge », et accuse le régime actuel du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de recourir à des méthodes de répression arbitraires, notamment depuis la crise post-électorale de 2011.

Dans son communiqué, le parti appelle les autorités à respecter les procédures légales en vigueur, en convoquant et auditionnant les personnes concernées de manière régulière. Il réaffirme son soutien inconditionnel à Charles Rodel Dosso et aux autres personnes enlevées, tout en exhortant le régime à mettre fin à ces actions qu’il juge indignes de l’image de la Côte d’Ivoire.

Cet incident vient exacerber les tensions politiques déjà présentes dans le pays, où les arrestations arbitraires et la répression des opposants politiques sont régulièrement dénoncées par les partis d’opposition.