En dépit des résultats potentiellement défavorables lors des législatives anticipées, Emmanuel Macron a affirmé qu’il resterait à l’Élysée jusqu’à la fin de son mandat. Le président français a déclaré qu’il ne démissionnerait pas, quel que soit le résultat du premier tour prévu pour le 30 juin. « Ce n’est pas le RN qui écrit la Constitution, ni l’esprit de celle-ci. Les institutions sont claires, la place du président, quel que soit le résultat l’est aussi. C’est un intangible pour moi », a affirmé Macron dans un entretien au Figaro Magazine.

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Dimanche 9 juin, Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale après une défaite significative de son parti aux élections européennes. Pour le Chef de l’État, cette décision difficile mais courageuse vise à redonner la parole aux Français afin de former une majorité claire au sein de la chambre basse du Parlement.

Cette décision de dissolution a été perçue par plusieurs partis politiques, à l’exception du Rassemblement National (RN), comme une concession aux exigences de Marine Le Pen et de ses partisans. Jordan Bardella, figure clé du RN, avait demandé la dissolution de l’Assemblée nationale après leur victoire aux européennes.

Macron a insisté sur la clarté des institutions françaises, soulignant que le rôle du président est fixé indépendamment des résultats des élections législatives. Cette position ferme vise à rassurer sur la stabilité institutionnelle du pays malgré les turbulences politiques et à démontrer son engagement à gouverner jusqu’à la fin de son mandat.

Le paysage politique français se prépare donc à un été mouvementé, avec des élections législatives cruciales qui détermineront la composition future de l’Assemblée nationale et potentiellement l’orientation politique du pays pour les années à venir.