Les États-Unis ont annoncé mardi que de nouveaux pourparlers de paix seront organisés en Suisse le mois prochain pour tenter de mettre fin à la guerre dévastatrice au Soudan. Cette initiative vise à ramener les parties en conflit à la table des négociations et à chercher une résolution pacifique à une crise qui a provoqué une catastrophe humanitaire majeure.

Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a exprimé des réserves quant à la probabilité d’un accord immédiat, mais a souligné la nécessité cruciale de ces discussions. Selon Miller, ces pourparlers, soutenus par la communauté internationale, sont essentiels pour mettre fin au conflit et éviter une aggravation de la famine.

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Les pourparlers en Suisse seront organisés conjointement par les États-Unis, le gouvernement suisse et l’Arabie saoudite. Ils visent à capitaliser sur les travaux réalisés lors des précédents pourparlers à Jeddah, qui n’avaient pas réussi à aboutir à un accord, laissant la crise humanitaire se détériorer davantage. L’objectif est de faire progresser ces discussions vers une résolution durable du conflit.

Miller a insisté sur le fait qu’un accord politique est la seule issue viable à la guerre au Soudan. « Nous restons convaincus qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit soudanais », a-t-il déclaré. Il a ajouté que l’organisation de ces pourparlers nationaux sur le cessez-le-feu est cruciale pour prévenir l’aggravation de la famine et rétablir un processus politique civil.

La guerre au Soudan a engendré la plus grande crise de déplacement dans le monde, avec plus de 11 millions de personnes déplacées. Les experts avertissent également que 755 000 personnes pourraient souffrir de la famine dans les mois à venir, ce qui rend ces pourparlers d’autant plus urgents.