L’ancien ministre des Finances du Ghana, Ken Ofori-Atta, est désormais recherché par les autorités. Le Bureau du Procureur spécial l’accuse d’avoir causé d’importantes pertes financières à l’État en raison de sa mauvaise gestion et de décisions controversées. Face à ces accusations, l’ancien ministre est sommé de se présenter devant la justice, sous peine d’être contraint par la force.
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L’un des dossiers les plus retentissants concerne la construction de la cathédrale nationale, un projet voulu par l’ancien président Nana Akufo-Addo. Présentée comme un symbole de gratitude divine après la victoire électorale de 2016, cette initiative devait être financée par des dons privés. Pourtant, une enquête a révélé que 58 millions de dollars ont été prélevés sur les fonds publics, suscitant une vague d’indignation. Sur ce montant, 11,8 millions auraient été débloqués à la demande du chef de cabinet présidentiel, sans suivi rigoureux. Aujourd’hui, les travaux sont à l’arrêt, alimentant la controverse.
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Commandez MaintenantUn autre scandale éclabousse l’ex-ministre : la signature d’un contrat entre l’Autorité des Recettes du Ghana et Strategic Mobilization Ghana Ltd, une société spécialisée dans l’audit pétrolier. Plus de 83 millions de dollars auraient été versés à cette entreprise sans approbation légale, soulevant des soupçons de détournement de fonds.
Face à ces affaires, le président John Mahama intensifie la lutte contre la corruption avec l’opération « Récupérer tous les biens mal acquis ». Cette initiative vise à restituer les fonds détournés et à traduire les responsables en justice. La population suit avec attention ces développements, espérant que les fonds publics spoliés seront récupérés et que les auteurs de ces abus répondront de leurs actes.