À quelques mois des élections en Côte d’Ivoire, une plainte déposée par KOKORA N’ZI, cadre du RHDP, contre Tidjane Thiam, président du PDCI, vient jeter le trouble sur le climat politique. Selon KOKORA N’ZI, des actes de désinformation et de manipulation auraient été orchestrés pour favoriser la candidature de l’ancien patron du Crédit Suisse, au détriment de l’éthique électorale.

Cette accusation, formulée par le Secrétaire national adjoint chargé des militants de l’extérieur du RHDP, vise directement la probité du processus démocratique en cours. Il affirme que Tidjane Thiam aurait eu recours à des méthodes contraires aux principes démocratiques, compromettant la transparence du scrutin à venir. Pour lui, ces pratiques minent la confiance des citoyens et risquent de fragiliser la stabilité politique du pays.

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L’affaire, désormais portée devant la justice, soulève une vague d’inquiétude dans l’opinion publique. Plusieurs observateurs s’interrogent sur l’impact de ces accusations sur la crédibilité du processus électoral, à un moment où la Côte d’Ivoire tente de tourner la page des tensions politiques passées.

Face à ces soupçons, les citoyens sont appelés à une vigilance accrue. La transparence, l’intégrité et le respect des règles doivent rester les fondements de toute élection libre et crédible. Il revient désormais aux autorités compétentes de faire toute la lumière sur ces faits et, si nécessaire, de sanctionner tout manquement avéré.

Dans un contexte où la démocratie ivoirienne est encore en construction, cette affaire rappelle l’importance de traiter les contentieux électoraux avec rigueur, pour garantir la confiance populaire et préserver la paix sociale.