L’armée malienne a récemment subi de lourdes pertes lors de combats intenses contre une alliance de groupes armés séparatistes, principalement composés de Touaregs. Les affrontements ont eu lieu samedi, près de la frontière algérienne, dans le nord du Mali.

Le Cadre Stratégique Permanent pour la Paix, la Sécurité et le Développement (CSP-DPA), un mouvement rebelle touareg, a publié un communiqué affirmant avoir capturé des véhicules blindés, des camions et des camions-citernes lors des combats qui se sont déroulés jeudi et vendredi dans la ville frontalière de Tinzaouaten. Les séparatistes ont également revendiqué une victoire significative contre les forces maliennes et leurs alliés russes, bien que les autorités maliennes n’aient pas encore publié de bilan officiel.

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Selon un élu local et un ancien employé de la mission de l’ONU à Kidal, au moins 15 membres des mercenaires de Wagner ont été tués ou capturés durant les affrontements. Ce chiffre, bien que non confirmé par les sources officielles, met en lumière les lourdes pertes subies par les forces de sécurité maliennes et leurs partenaires.

Depuis le coup d’État de 2021, les autorités maliennes ont fait de la reconquête de leur territoire national une priorité absolue. Depuis fin 2023, l’armée malienne a intensifié ses opérations, notamment avec la prise de Kidal, un bastion stratégique des séparatistes et un enjeu majeur de souveraineté pour l’État central. Malgré ces succès militaires, les groupes armés continuent de mener des attaques, démontrant la persistance du conflit et les défis considérables auxquels fait face le Mali pour stabiliser ses régions du Nord.

Cette situation souligne la complexité de la lutte contre les groupes séparatistes et la difficulté pour le gouvernement malien d’assurer la sécurité et la stabilité dans un contexte de tensions régionales et d’interventions internationales.