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L’incursion ukrainienne en Russie complique les négociations de paix

L’attaque ukrainienne contre la région russe de Koursk a mis fin à « toute possibilité » de négociations de paix, a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, lors de son briefing à Moscou mercredi.

« Qui négociera avec eux après cela, après les atrocités, la terreur qu’ils commettent contre les habitants pacifiques, la population civile, les infrastructures civiles et les installations pacifiques ? Cette tentative des forces armées ukrainiennes d’envahir notre territoire a priori, je le souligne encore une fois, ce qui a été dit par les dirigeants russes, a priori, annule toute possibilité de négociation avec la junte de bandits », a-t- elle demandé.

Le 6 août, les forces ukrainiennes ont lancé une offensive dans la région, s’emparant de villages, faisant des centaines de prisonniers et forçant l’évacuation de dizaines de milliers de civils.

La Russie a été prise au dépourvu par l’offensive et, selon certaines informations, elle mobiliserait des conscrits pour repousser certaines des unités les plus aguerries d’Ukraine.

Des villes russes ont été la cible d’attaques de drones et de bombardements de la part des forces de Kiev.

 

La guerre risque de continuer

L’alerte est donnée par les Américains. Il y a d’abord Mark Milley, ancien chef d’état-major interarmées américain selon qui, «Il est peu probable que quiconque soit en mesure de parvenir à une solution politique par des moyens militaires ». Il reconnait ainsi la difficulté ‘un retour à la paix.

Une analyse corroborée par un rapport du Pentagone. L’agence de renseignement de la Défense américaine a publié un rapport trimestriel sur une période se terminant le 30 juin. Les conclusions citées par Bloomberg sont claires : « L’Ukraine et la Russie manquent toutes deux des moyens nécessaires pour lancer des offensives majeures », résume le Kyiv Independent.

Selon le rapport, l’Ukraine ne dispose toujours pas des munitions suffisantes pour tenir la cadence russe qui s’élève à 10 000 obus tirés chaque jour. Et ce même après la nouvelle aide accordée par les États-Unis. Des forces ukrainiennes qui ne seraient capables que « d’opérations défensives ». Les Ukrainiens « ne seront pas en mesure de lancer des contre-offensives à grande échelle avant au moins six mois », alerte Bloomberg.

D’après le site Kyiv Independent qui cite le rapport, « la Russie n’a pas les ressources nécessaires pour menacer d’une avancée plus profonde dans le territoire contrôlé par l’Ukraine, comme la ville de Kharkiv ».

L’impasse s’installe.

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