Moscou a exprimé son soutien au Mali suite à la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, accusée de s’allier aux rebelles du CSP lors de la bataille de Tinzaouatène, dans le nord du Mali. La décision malienne a été commentée par Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, qui a affirmé que « le soutien de Kiev aux groupes terroristes dans le nord du Mali n’est pas du tout surprenant », selon le média African Initiative, proche de Moscou.
Mme Zakharova a établi un parallèle entre les actions de l’Ukraine au Mali et celles sur le territoire russe, accusant Kiev d’utiliser des « méthodes terroristes » contre la Fédération de Russie, telles que sabotages, assassinats politiques et bombardements de cibles civiles. Ces déclarations surviennent après qu’Andriy Yusov, porte-parole de l’agence ukrainienne de renseignement militaire, a admis l’implication de l’Ukraine dans une attaque contre les Forces de défense et de sécurité maliennes à Tinzaouatène. Le gouvernement malien a condamné ces propos, qualifiant les actions ukrainiennes de « lâches, traîtres et barbares » et soulignant les pertes humaines et matérielles subies.
Lire aussi : Succession à la commission de l’Union africaine : Trois candidats en course
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantYurii Pyvovarov, ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal, a également soutenu ces déclarations, renforçant les accusations maliennes de soutien ukrainien au « terrorisme international ». En réponse, le Mali a dénoncé ces actes comme une « violation flagrante du droit international » et une agression contre sa souveraineté, annonçant la rupture immédiate des relations diplomatiques avec l’Ukraine. Le gouvernement malien a aussi décidé de poursuivre M. Yusov et M. Pyvovarov pour « actes de terrorisme et apologie du terrorisme ».
Le Mali a averti de possibles mesures préventives contre toute déstabilisation provenant de pays hébergeant des ambassades ukrainiennes et a prévu d’alerter les instances internationales, qualifiant le soutien à l’Ukraine de « soutien au terrorisme ». Suite à cette décision, le Niger a également rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, l’accusant de soutenir le terrorisme international après les affrontements à Tinzaouatène.
En réponse, l’Ukraine a fermement nié les accusations de Bamako, rejetant tout soutien au « terrorisme international ». Cette crise diplomatique marque une nouvelle étape dans les tensions entre les pays africains et l’Ukraine, compliquant davantage les relations internationales dans la région.