Le Parti socialiste sans frontières (PSF) est à nouveau en émoi suite à la disparition de son Seigneur Général, Gam Robert, survenue le 20 septembre. Depuis le tragique décès de son président, Yaya Dillo, tué en février lors d’un raid des forces de sécurité, le PSF traverse une période tumultueuse. La révélation de cette disparition a été faite par Fatimé Adoum Youssouf, Secrétaire générale adjointe du parti, lors d’une conférence de presse tenue le 21 septembre.

Lire aussi : Réformes de l’ONU : L’appel pressant du Président Ruto pour une refonte globale

Mme Youssouf a indiqué que la disparition de Gam Robert a été remarquée après une visite au bureau exécutif du parti Les Patriotes. Elle a évoqué la présence suspecte de véhicules aux vitres teintées aux alentours du siège du PSF à Chagoua au moment de cet événement, alimentant ainsi des inquiétudes quant à un éventuel enlèvement. « Il est évident que Gam Robert a été enlevé par les services de renseignement. Il n’a jamais reçu de convocation de quiconque », a-t-elle accusé.

Le PSF fait le lien entre cet incident et une déclaration récente de Gam Robert, où il avait demandé justice pour Yaya Dillo. Depuis l’assassinat de ce dernier, Gam Robert a constamment réclamé des clarifications sur les circonstances de sa mort, tout en exigeant la libération de membres du PSF condamnés pour rébellion.

Le parti a appelé le président de la République à intervenir pour mettre fin aux intimidations dont il se dit victime. « Ces actions ne font que renforcer notre détermination à lutter pour la justice et la paix », a conclu Fatimé Adoum Youssouf, exigeant la libération immédiate et sans condition de Gam Robert. Dans un climat politique déjà tendu, cette disparition soulève de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité des acteurs politiques au sein du pays.