Le président américain Joe Biden a exprimé son mécontentement envers le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une conversation téléphonique jeudi soir, l’accusant de « cesser de le prendre pour un imbécile » en ce qui concerne les négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération des otages détenus par le Hamas. Cette altercation, rapportée dimanche par la chaîne israélienne Canal 12, survient dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient.
Les critiques de Biden font suite à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, survenu mercredi en Iran. L’attaque, attribuée à Israël par l’Iran, a été qualifiée par Biden de « mal planifiée », suscitant des inquiétudes quant à une éventuelle escalade régionale qui pourrait compromettre les négociations en cours. Selon la chaîne israélienne i24News, Biden aurait déploré le timing de l’opération, intervenue « juste au moment où les Américains espéraient une conclusion » des négociations.
Lire aussi : Crise politique au Bangladesh : Sheikh Hasina démissionne
Netanyahu a réagi en imputant au Hamas le manque de progrès dans les négociations, tandis que The Telegraph cite un haut responsable israélien indiquant que Netanyahu se sent plus libre d’agir contre les ennemis d’Israël depuis l’annonce du retrait de Biden de la course présidentielle en 2024. Ce retrait est décrit comme un « changement majeur » dans la dynamique du Moyen-Orient, selon les médias israéliens.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantBiden a publiquement déclaré que l’assassinat de Haniyeh « n’aide pas » les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages. Lors d’une conférence de presse, il a insisté sur la nécessité d’un accord rapide, ayant eu une « conversation très directe » avec Netanyahu. L’administration Biden aurait été frustrée de ne pas avoir été informée de l’opération visant Haniyeh, surtout après que Netanyahu s’était montré réceptif à Washington concernant un accord de cessez-le-feu.
En parallèle, Israël a revendiqué l’assassinat de Fouad Shukr, chef militaire du Hezbollah, dans la banlieue de Beyrouth, mais n’a pas assumé la responsabilité de la mort de Haniyeh. Le président iranien Masoud Pezeshkian a imputé cet assassinat à Israël, exacerber les tensions entre les deux nations et influencer les dynamiques régionales.