Ce jeudi, des centaines de manifestants se sont rassemblés dans la capitale ghanéenne, Accra, pour protester contre l’orpaillage illégal et réclamer la libération de 53 activistes arrêtés la semaine dernière. Ces militants, membres du groupe Democracy Hub, avaient organisé une manifestation anti-galamsey (exploitation minière illégale), un phénomène destructeur pour l’environnement ghanéen.
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Ce mouvement de contestation marque le début de trois journées de manifestations intensives, prévues jusqu’au 5 octobre 2024. Vêtus de rouge et de noir, les manifestants dénoncent les ravages de cette exploitation minière incontrôlée, ainsi que l’arrestation qu’ils jugent injuste de leurs camarades.
Partant de Legon Okponglo pour se diriger vers la célèbre Black Star Square, les manifestants suivent un parcours approuvé par les autorités policières. Encadré par des centaines de policiers, le cortège s’est déroulé dans le calme.
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Commandez MaintenantSous les bannières « FreeTheCitizens » et « SayNoToGalamsey », la manifestation a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, attirant des milliers de sympathisants. Le soutien de plusieurs syndicats et partis politiques, dont le Congrès démocratique national, confère une visibilité accrue à ce mouvement, d’autant plus que l’élection présidentielle du 7 décembre 2024 approche à grands pas.
Les militants de Democracy Hub comptent poursuivre leur lutte au-delà de ces trois jours de manifestations, espérant mettre fin à la destruction de l’environnement par l’orpaillage illégal et attirer l’attention sur les arrestations qu’ils estiment arbitraires. Leurs actions placent ces questions au cœur des débats politiques, à un moment où le Ghana s’apprête à choisir son prochain président.