Le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a annoncé le jeudi 25 juillet la construction d’une raffinerie de pétrole au Niger. Cette déclaration a été faite à l’occasion du premier anniversaire du coup d’État du 26 juillet 2023, lors duquel l’armée avait renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum pour installer le CNSP au pouvoir.
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Dans son discours, le général Tiani a souligné l’importance de ce projet pour l’économie nigérienne. « Je puis également vous confirmer le lancement prochain du projet de construction d’une raffinerie de pétrole », a-t-il déclaré. En plus de cette raffinerie, le chef du régime militaire a annoncé la construction d’un complexe pétrochimique à Dosso et la création d’un institut de pétrole et de gaz à Zinder, visant à renforcer les capacités industrielles et éducatives du pays dans le secteur des hydrocarbures.
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Commandez MaintenantCependant, le discours n’a pas abordé l’avenir du pipeline Niger-Bénin, construit pour exporter le pétrole brut nigérien via le terminal de Sèmè-Podji. Ce silence intervient dans un contexte de tensions diplomatiques avec le Bénin, bien que des sources concordantes consultées par Africaho indiquent que cette crise tend déjà vers un dégel.
Cette initiative de construction de la raffinerie et des infrastructures associées est perçue comme un effort significatif pour développer l’industrie pétrolière nigérienne, stimuler l’économie locale et réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations de produits pétroliers raffinés. Les annonces du général Tiani sont donc suivies de près par les observateurs, alors que le Niger s’efforce de naviguer dans un paysage politique et économique complexe.