Le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, mardi, lors d’entretiens bilatéraux tenus à Kazan, en marge du sommet des BRICS. Ce dialogue a mis en lumière l’importance des relations économiques et commerciales entre la Russie et l’Afrique du Sud, avec un accent sur la diversification des échanges et des investissements.
Poutine a souligné que les deux nations pouvaient coopérer dans des secteurs clés tels que l’énergie, l’industrie, l’agriculture, ainsi que la science et l’innovation. Ramaphosa, pour sa part, a exprimé son appréciation pour le soutien historique de la Russie, affirmant : « Nous continuons à considérer la Russie comme un allié précieux, comme un ami précieux, qui nous a soutenus dès le début, depuis l’époque de notre lutte contre l’apartheid jusqu’à aujourd’hui. »
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Le sommet des BRICS, qui inclut désormais des pays comme l’Iran, l’Égypte, et l’Arabie Saoudite, témoigne de l’expansion de ce bloc d’économies émergentes. Des pays tels que la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Malaisie ont récemment exprimé leur intérêt à rejoindre cette alliance, reflétant un désir croissant de coopération entre nations du Sud face aux tensions croissantes avec l’Occident.
L’événement est perçu comme une initiative du Kremlin pour renforcer le soutien des pays en développement et promouvoir des liens économiques et financiers plus étroits. Poutine prévoit de tenir une vingtaine de réunions bilatérales durant le sommet, y compris des rencontres avec le président chinois Xi Jinping et le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi.
Jeudi, Poutine accueillera également le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, lors de sa première visite en Russie en plus de deux ans. Guterres, qui a critiqué à plusieurs reprises l’action de la Russie en Ukraine, se retrouvera ainsi dans un contexte diplomatique tendu. Ces interactions soulignent l’importance stratégique du sommet des BRICS dans la redéfinition des relations internationales contemporaines.