Le remaniement ministériel opéré par le président congolais Denis Sassou Nguesso le 10 janvier 2025 marque une étape significative dans l’évolution politique du pays. Cette décision, annoncée par son ministre d’État et directeur de cabinet, témoigne d’une volonté de maintenir une continuité tout en apportant des ajustements nécessaires au sein du gouvernement. En renouvelant sa confiance à Anatole Collinet Makosso en tant que Premier ministre, le président Sassou Nguesso affirme son soutien à un leader qui a déjà prouvé sa capacité à diriger le gouvernement.

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Le nouveau gouvernement se distingue par plusieurs nominations clés. Christian Yoka prend les rênes du ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public, succédant ainsi à Jean-Baptiste Ondaye. Cette nomination est cruciale dans un contexte économique où la gestion des finances publiques est primordiale. Gilbert Mokoki, quant à lui, devient ministre du Contrôle d’État, un poste stratégique qui lui permettra de superviser l’efficacité des services publics. Ingrid Ebouka-Babackas est également promue au ministère des Transports, remplaçant Honoré Sayi, ce qui souligne l’importance accordée aux infrastructures dans le développement national.

Enfin, le retour de Rigobert Maboundou au sein du gouvernement en tant que ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique témoigne d’une volonté de renforcer les capacités académiques et technologiques du pays. Ce remaniement s’inscrit dans une dynamique de renforcement institutionnel et de réponse aux enjeux contemporains auxquels la République du Congo fait face.

Les passations de service doivent avoir lieu rapidement, selon Florent Ntsiba, afin d’assurer une transition fluide et efficace. Ce remaniement pourrait être perçu comme une tentative stratégique de Sassou Nguesso pour consolider son pouvoir tout en répondant aux attentes croissantes des citoyens envers un gouvernement plus réactif et efficace.