À Accra, la capitale ghanéenne, les principaux candidats à l’élection présidentielle du 7 décembre ont signé un pacte de paix jeudi, réaffirmant leur engagement à garantir un scrutin paisible et transparent. Cette démarche, orchestrée dans un contexte marqué par une démocratie reconnue à l’échelle africaine, témoigne de l’importance accordée à la stabilité du pays.

Mahamudu Bawumia, actuel vice-président et candidat du Nouveau Parti Patriotique (NPP), a insisté sur le rôle collectif dans le maintien de l’unité nationale. « Nous devons tous assumer la responsabilité de préserver la paix, afin que ces élections renforcent la stabilité et la prospérité du Ghana », a-t-il déclaré.

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De son côté, l’ancien président John Dramani Mahama, représentant du Congrès Démocratique National (NDC), a appelé à une mise en œuvre sincère des engagements pris. Il a souligné que « s’engager pour la paix est louable, mais cela nécessite des actions concrètes alignées sur nos paroles ».

La présidente de la Commission électorale, Jean Mensa, a réaffirmé l’importance d’un processus électoral transparent, soulignant que la réputation démocratique du Ghana doit être préservée. Elle a appelé chaque citoyen à contribuer à cet objectif, rappelant que « lorsque les résultats seront annoncés, le Ghana doit continuer à briller comme un modèle de démocratie en Afrique ».

Ces élections, qui incluront également le renouvellement des 276 sièges parlementaires, représentent un moment crucial pour le pays. Les engagements pris par les candidats visent à renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral et à maintenir la réputation du Ghana comme un exemple de paix et de démocratie sur le continent africain.